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7 e partie : Franche-Comté et Haute-Saône
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Et je vous présente maintenant un splendide... raté, un magnifique fiasco !
Je n'aurai certainement pas assez des années qui me restent à vivre pour me faire pardonner l'affront que je fis à Chalon-sur-Saône en ce soir d'un dimanche 13 mai très (trop, sans doute) rempli.
Qu'on se figure qu'à cet instant mes jambes ne sont plus que des pots de confiture mous, et que je découvre que mon train Beaune - Chalon-sur-Saône qui m'emporte sous le ciel de la Cote-d'Or effectuera son terminus à Lyon.
Trop tentant, je vous jure.
C'est décidé, je reste dans le train. Jean peux plus !
Oh mais, nous arrivons en gare de Chalon-sur-Saône. Il y a peut-être quelque chose à faire.
Ni une ni deux, je bondis hors du train, profitant que mes jambes retrouvent d'un seul coup toute leur vigueur, traverse les voies comme un chat court sur l'eau d'une rive à l'autre, et pénètre dans l'espace de vente, tel un ouragan.
Yapad'queue ! !
Au guichet, devant la vendeuse, je fais genre que je suis très zen, retenant à grand peine l’essoufflement qui, avec son traditionnel délai, commence à me submerger, et demande à tamponner la crédentiale.
La méfiance se peint toujours au début sur le visage du guichetier en pareil cas, et bien évidemment, cette fois-ci ça ne rate pas non plus. Je dois comme d'habitude expliquer ma démarche, etc... Mon Dieu, et le train qui va repartir !
Miracle, elle consent à tamponner au bout de 30 secondes chrono !
Je repars aussi vite que je suis rentré, ni au-revoir ni merci, et ai même le temps de composter mon billet, d'un mouvement dont l'habileté restera sans doute dans les annales de l’agilité, dans un mélange de rapidité folle, avec une rotation du corps à 360 °, et de douceur - sinon ça écrit : Tuuut ! Retournez votre billet ! - , avec une virgule élégante du poignet devant Madame borne jaune.
Je retraverse les voies au péril de ma vie, ce qui me place à la merci du chef de gare et de son sifflet. Dieu soit loué, il ne me voit pas.
J'arrive devant les portes du train. Elles sont fermées, il va repartir !
Mais heureusement, mon activation répétée à tout rompre du loquet eut raison d'une porte, et il ne me resta plus qu'à escalader les deux marches et m'écrouler contre la porte des toilettes, mort de rire, au grand étonnement des passagers.
Chalon-sur-Saône, je t'aime !
Le panneau de la gare de Chalon-sur-Saône a été entrevu d'un éclair, bien trop bref pour permettre de le figer dans le temps, hélas, hélas, trois fois hélas...
Le tampon de la gare de Chalon-sur-Saône, obtenu de haute lutte !
Il n'y a bien évidemment pas de dédicace
Il n'y a bien évidemment pas de dédicace
Pas de petite photo non plus devant la gare de Chalon-sur-Saône...
Bipbip !
Celui du train (ou plutôt du train d'après !) qui me ramena de Chalon-sur-Saône à Lyon
Le compostage a été conquis au prix d'un combat homérique contre le temps !
Le compostage a été conquis au prix d'un combat homérique contre le temps !
Kilométrage cumulé : 4700 + 30 + 130 = 4860 Km !
Plus de photos : Ici !
Je certifie sur l'honneur NE PAS avoir fait moi-même ces photos le dimanche 13 décembre 2015 !
L'instant "j'me sens moins bête" :
"Créée à Chalon-sur-Saône en 2005, Nicéphore Cité est une société d’économie mixte dédiée au développement de la filière image et son en Bourgogne. Le pôle assure des missions de recherche, montage de projets, accompagnement d’entreprises innovantes et bien sûr des prestations image et son (enregistrement, mixage, vidéo clip, tournage, post-production, étalonnage, graphisme et location de matériels) et, depuis 2009, de formation professionnelle continue (logiciels de communication graphique, digital web, vidéo et son, et photographie)."
Source : http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2014/03/22/nicephore-cite-un-pole-de-pointe-dedie-a-la-filiere-image-et-son
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