Etape 66 - Trouville-Deauville

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10e partie : Picardie et Normandie

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Voyage long, agréable, grandes distances, mythisme d'un tour de France, étape 66...
Ce RDFdesgares, c'est un peu ma route 66 à moi !
On est censé au sortir de cette gare plutôt se "trouver à Trouville", mais au regard des voitures qu'on croise, Porsches, Aston Martins, Mercedes, Limousines, et même Rolls Royces, on se dit que ce doit être Deauville.
La gare est simplement magnifique, tout en fleurs et en délicatesse, dans la quantité folle que permet sa grande taille.
Le port, les embruns, les fruits de mer, les plages de sable fin donnent à la population le raffinement que l'argent seul ne suffit pas à donner.
Embruns, oui, et bruine, aussi ! Le temps est normand. Normal, on est en Normandie !

Le panneau de la gare de Trouville-Deauville

Le tampon de la gare de Trouville-Deauville
"Meilleurs voeux 2016 de toute la gare de Deauville et bon voyage !"

 

Petite photo devant la gare de Trouville-Deauville

 

Un plan géant de Trouville-Deauville

Le port de Trouville-Deauville

  

Et une limousine, une !

  Je prends un petit quart d'heure pour me rendre au Casino !

Les cartes postales de Deauville

Le billet du TER qui me conduisit de Lisieux à Trouville-Deauville

Kilométrage cumulé : Km !

Plus de photos : Ici !

Je certifie sur l'honneur avoir fait moi-même ces photos le 2 janvier 2016.

L'instant "j'me sens moins bete"

"Au commencement, il n'y a que les deux rives d'un petit fleuve charriant sable et limon sous la lumière douceâtre des côtes normandes.
D'un côté Trouville-sur-Mer, village de pêcheurs rattaché à l'arrondissement de Pont-l'Évêque, si loin de tout qu'Alexandre Dumas, cherchant le lieu le plus retiré pour écrire, s'y installa quelque temps.
En face, de l'autre côté de la Touque, de vastes marécages et le minuscule village d'Auville, prébende de l'évêque de Lisieux.
Deauville, ses palaces, son casino, son hippodrome et ses célèbres planches.
Deauville et son Festival du cinéma américain, où défilent les stars hollywoodiennes.
Paillettes, famille royale émiratie, soirées de gala et gros diamants.
Qui séjourne à Deauville n'a aucune intention d'y trouver le repos ou d'y méditer sur la mer et ses reflets changeants. La station balnéaire la plus célèbre de France est un théâtre où jouer son rôle signifie tenir son rang.
Les enseignes y sont à l'avenant : grands bijoutiers et montres de luxe…
Certes, on se souvient que Gabrièle Chanel ouvrit ici sa deuxième boutique, après celle de la rue Cambon, mais les temps changent, et le Deauvillois d'adoption est, aujourd'hui, plus avenue Montaigne que rue du Faubourg-Saint-Honoré. Bref, plus bling-bling.
Et pourquoi pas ?, répliquera-t-il. N'est-il pas le descendant direct de ces banquiers et de ces hommes d'affaires qui inventèrent Deauville sous le second Empire ?
Et leurs villas gothiques ou orientales n'étaient pas moins tape-à-l'œil que les voitures de sport et les costumes blancs du Deauvillois contemporain.
Le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, lança la station.
Côté Trouville, on fait dans l'authentique, les vraies valeurs et la Normandie éternelle.
On met des bottes en plastique bleu marine pour arpenter le marché aux poissons [...]."

Source : http://www.lefigaro.fr/voyages/2010/08/12/03007-20100812ARTFIG00480-tes-vous-deauvilleou-trouville.php 





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