Etape 79 - Montpellier-Saint-Roch

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12 e Partie : Une grande boucle Franco-Espagnole

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J'ai toujours pris très vite le mal du pays.
Ca n'a pas raté, et c'est soulagé que je monte dans le TGV de rapatriement.
Franchir la frontiere par le bord de mer, ça va quand même plus vite que par les cretes ! Et les paysages sont tout autant magnifiques !
Je ne regrette pas le petit train de Latour de Carol.

Paysages, paysages, restez gravés sur ma rétine (1/3)

Paysages, paysages, restez gravés sur ma rétine (2/3)

Paysages, paysages, restez gravés sur ma rétine (3/3)

Assez rapidement, donc, j'arrive dans le Montpellier de mes souvenirs, celui des dalles lisses et des tramways tape-à-l'oeil.
Les souvenirs sont très bons, ils se situent en partie aux plages des environs, et plutot à celle de la sauvage Villeneuve-les-Maguelonne que du touristique envoituré Palavas-les-Flots.
Il me faut ensuite et enfin rentrer au QG, à Lyon, reintégrer la pouponnière de France, rejoindre le rucher du pays, afin de m'y reposer en revant à d'autres futures expeditions aventuroferes et frenesantes !

Le panneau de la gare de Montpellier

Le tampon de la gare et de l'office du tourisme de Montpellier, où on m'a pris pour un pelerin de St Jacques de Compostelle !
"Courage pour les ...... ! !" (illisible)
"Bon courage à vous"

 

Petite photo devant la gare de Montpellier

 

Je sais ce que vous dites tous : la gare sans moi devant est bien plus jolie !

Le grand hall de la gare de Montpellier

 

Facile de trouver la direction du Centre-Ville, à Montpellier !

La ville aux  tramways tape-à-l'oeil 1/6

La ville aux  tramways tape-à-l'oeil 2/6

La ville aux  tramways tape-à-l'oeil 3/6

La ville aux tramways tape-à-l'oeil 4/6

La ville aux tramways tape-à-l'oeil 5/6

La ville aux tramways tape-à-l'oeil 6/6



Les Vélomagg !

 

La place de la Comédie. Foulant le sol de Montpellier, l'aurais-je ratée pour quelque chose au monde ?

 

Et la comédie qui va avec !

 

La fontaine de la place

 

THE centre commercial inratable

Les cartes postales de Montpellier

 

Le billet du TGV Ellipsos RENFE/SNCF de rapatriement, de Barcelona Sants jusqu'à Montpellier


 

 Le billet du TGV qui me ramena encore et toujours à Lyon. Lyon. Lyonlyonlyonlyonlyon !

Plus de Photos : Ici !

Je certifie sur l'honneur avoir fait moi-même ces photos le 19 janvier 2016


L'instant "j'me sens moins bete"

"Pour la saison 2015-2016, les Vipers de Montpellier evoluent dans le championnat de Division 3, poule D.
Ce championnat est composé de 33 equipes reparties en 4 poules geographiques. Au sein de chaque poule, les équipes se rencontrent à deux reprises (match aller-retour). A l'issue de la phase reguliere, un classement est etabli par poule et les 2 premières equipes de chaque poule accedent aux 1/4 de finale.
Retrouvez le classement sur le site de la Federation Française de Hockey Sur Glace."
Viper, Viper, allons chercher la victoire jusqu'en enfer !

Source : http://www.montpellier-vipers.com/les-vipers.php


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Bilan de cette 12 e Partie :

Beaucoup de kilometres pour pas beaucoup de gares et villes visitées !
Mais ça valait le coup !
Et puis chez moi, le bonheur d'être en train est aussi intense que le bonheur d'être en voyage, en vacance, à l'étranger, tous ces petits bonheurs qu'apportent le dépaysement, et qui viennent ventiler votre cerveau de son encrassement des "trains-trains" (!) quotidiens.
Alors...
Monaco, Kehl et Luxembourg étaient déjà quelque chose, qu'est-ce que ca a été, Barcelone !
Et qu'est-ce que ce sera, Londres, Turin, Geneve !
J'ai trop hate ! ! !

A très vite, et merci à tous de suivre ce blog, c'est sympa !

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Etape 78 - Barcelone

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12 e Partie : Une grande boucle Franco-Espagnole

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Coté paysages pyreneens de la force, je me rattrape de mes echecs nocturno-photographiques avec des prises de vue inouïes de roche gigantesques emergeant soudainement du brouillard, de plateaux enneigés dignes du Seigneur des Anneaux, ou de petits chalets basques typiques et encore hermetiques à la mondialisation.
Un petit detail m'avait echappé, et auquel je n'avais bizarrement pas pensé le moins du monde.
On ne parle pas Français là-bas !
On parle Catalan et/ou Castillan et aussi un peu Espagnol, avouons le.
Pour moi, c'est aussi indecryptible que du chinois, ayant eté scolairement germaniste, et bien sûr anglophone.
Et, lorsque j'essaie de baragouiner du Shakespeare, cela ne fait qu'empirer les malentendus, car ils se mettent à chaque fois à plisser les oreilles de douleur.
Le controleur du petit train atypique qui relie Latour de Carol à Barcelone, à lui seul à qui je peux acheter le billet, en vente nulle part ailleurs, refuse de parler Français ni Anglais.
On a sa fierté, là-bas ! Et puis, le proverbe "parler Anglais comme une vache espagnole" n'est pas sorti de nulle part ! Je sais bien que notre ami controleur-vendeur de billet n'est pas une vache, mais bon !
Il me parle, me parle ! Il semble me demander des tas de choses !
Où je suis monté, jusqu'où je vais, est-ce que j'ai des reductions, etc...
Enfin, je crois
Je n'en mène pas large en tout cas.
Son baragouinage n'est pas seulement un melange d'Espagnol, de Castillan et de Catalan, il y mele encore du Basque espagnol !
Bon ! Il s'en va en souriant, j'ai 13 euros de moins dans ma poche gauche et un ticket pour Barcelona Catalunya en plus dans la poche droite.
Ca c'est bien fini, on dirait.

Bien joli, ce petit parcours dans les Pyrenees jusqu'à Barcelone.
Un peu long mais bien joli.

 

Le Soleil Catalan est encore un peu loin, mais je pars le rejoindre !

Des mastodontes pyreneens qui crevent le brouillard

Paysages de forets preneennes enneigees 1/2

Paysages de forets preneennes enneigees 2/2

Un village troglodyte

 

Le panneau de Barcelona Plaça Catalunya ! Je suis enfin arrivé !

...

La course contre la montre à Barcelone a eté epuisante. Il faisait tres chaud, sans surprise, et je me suis perdu dans le metro. Et j'ai rarement eu aussi peur de rater mon train !
Mais Barcelone, pour le peu que jean ai vu, etait bien jolie en somme.
Les gens ne m'ont compris toujours pas mieux que le controleur.
Mais le temps n'a pas la même durée là-bas qu'ici.
Au bout de plusieurs minutes, ils consentent à s'animer un peu, à sourire et à accepter de me prendre en photo.

Le panneau de la gare de Barcelona Sants

Le tampon de la gare de Barcelona Sants
"Merçi Gracias"

Petite photo devant la gare de Barcelona Sants

Une yaourterie dans le metro ?? Why not !

Alvin y las Ardillas ! Rapidas y peludas !

Haribariba !


 

Magnifica Barcelona

Messiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! !

 

Comment ? On m'a vendu Barcelone, on me donne London ?

Allez on rentre ! Bien assez pour une premiere fois.

Les cartes postales de Barcelone 1/2




Les cartes postales de Barcelone 2/2



Le billet du petit tortillard qui me sillonna de Latour de Carol jusqu'à Barcelona Catalunya

 

Un ticket de metro bien compliqué pour rejoindre Barcelona Sants

Plus de photos : Ici !

Je certifie sur l'honneur avoir fait moi-même ces photos le 19 janvier 2016

L'instant "j'me sens moins bete"

"L'aventure de la creation du FC Barcelone en 1899 par un groupe de jeunes etrangers qui vivaient à Barcelone a eté la conséquence d'un processus d'expansion de la pratique du football et d'autres sports d'origine britannique en Europe.
De là, la nature interculturelle du Club, sa vocation omnisports et la volonté d'enracinement dans une ville et dans un pays.
La fondation du Club a coïncidé avec les annees du demarrage de la pratique sportive en Catalogne, dans le contexte d'un climat social et culturel propre, favorable à l'adaptation d'un modèle de loisirs moderne.
Joan Gamper, fondateur du Club, a été l'âme et le promoteur du processus pendant les 25 premières annees.
Son engagement envers le FC Barcelone va au-delà de ses facettes comme joueur, dirigeant et president."




Source : http://www.fcbarcelona.com/fr/club/histoire





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Etape 77 - Latour de Carol - Enveitg

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12 e Partie : Une grande boucle Franco-Espagnole


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J'ai passé une nuit sans encombre, confortablement installé malgre ma place en classe siege incline.
Il n'y eut quasiment personne dans le wagon, ce qui me fit rigoler de ceux qui payent 3 fois le prix pour des couchettes d'un confort comparable, en promiscuité avec des inconnus.
Je ferme les yeux aux Aubrais et les ouvre à Toulouse.
Ca fait tres bizarre.
Enfin, au moment où, je dois bien l'avouer, de petites formicidées penetrent mes jambes, j'arrive à Latour de Carol.
Ou la Tour de Carole, pour les adeptes de princesse emprisonnee dans un donjon.
1200 m d'atitude !
Nuit tres enneigée, un bon 50 cm, des paysages innoubliables de foret bleuie par la neige sous le matin naissant, desquels je suis bien au desappoint de n'avoir pas eu assez de lumiere pour faire des photos acceptables.
Le chapitre des regrets, qui cloturera le Tome II de ces voyages extraordinaires en train, vient de s'augmenter d'un paragraphe...

Le panneau de la gare de Latour de Carol

Le tampon de la gare de Latour de Carol
"Bonne annee 2016. Bonne route"




Petite photo devant la gare de Latour de Carol
Qui m'a lancé une boule de neige ???



Le froid de l'altitude pyreneenne... Tout un univers



Le vieux panneau SNCF dessiné avec des rails ! Ca date !



Un petit tortillard musclé qui fend les Pyrenees pour vous acheminer à Barcelone



Les cartes postales pyreneennes



Le ticket du Lunea - Intercité de nuit qui embarqua mes rêves pour le Pays Imaginaire Basque

Je certifie sur l'honneur avoir fait moi-même ces photos le 19 janvier 2016.

Plus de photos : Ici !




L'instant "j'me sens moins bete"

"Le village de Latour-de-Carol a eté construit sur le site de l'ancien hameau d'Iravals où l'on trouve le premier habitat de la vallée vers 600 av. J.-C. Le bourg s'est developpé à partir du XIII e s. probablement à cause de sa situation sur les rives de l'Aravo à l'entrée de la vallée de Carol. Par la suite, Iravals est devenu un hameau.
A l'époque, il était sous le couvert d'un tour de surveillance qui contrôlait la vallée de Carol et qui formait la 3e défense de cette vallée après la tour cerdane et le château de Carol dont il ne reste que deux tours de nos jours. Cette tour était une possession du baron d'Enveitg tout comme la totalité de la vallée jusqu'au lac de Lanoux. Les habitants étaient assujettis à ce puissant seigneur et la dîme de la tour de Carol entrait dans ses poches. Vous avez la généalogie de cette Famille ici. Elle conservera le village jusqu'en 1555, année du mariage de la dernière héritière d'Enveitg, Madeleine, avec François de Castell-Arnau qui reçu en dot toutes les possessions de la famille, y compris la tour de Carol. Voyez l'histoire d'Enveitg pour avoir plus de détails.
L’église de Latour-de-Carol est au sommet d’un rocher sur lequel se trouvait autrefois cette tour. Vous y accèderez donc par un escalier aux innombrables marches, mais une fois au sommet vous ne regretterez pas la splendide vue sur toute la vallée. L'église paroissiale actuelle a remplacé la modeste chapelle du château fort. Elle a trois nefs, et sa particularité est que son retable du maitre-autel est de la même facture que celui de l'Ermitage de Font-Romeu,  probablement sculpté par un disciple de Joseph Sunyer. Les deux panneaux, de chaque côté du tabernacle, représentent l'un saint Etienne exerçant sa charité à l'égard des pauvres, l'autre sa lapidation. Ils sont manifes­tement inspirés par le travail du retable de Font-Romeu et le Pere Eternel qui domine l'œuvre ressemble étrangement à celui du meme retable. A la première chapelle, à gauche en entrant, au-dessus de saint Sébastien, se trouve une antique statue de la Vierge. Elle est du XIIe siècle et classée monument historique.
On remarquera à la chapelle à côté le Christ et la Pieta. Ces statues sont classées et datent probablement du XIVe siècle. Les deux chapelles du bas-coté de droite possèdent aussi de belles statues, plus récentes. Les deux statues de saint François-Xavier sont bien caractéristiques du style de l'époque, le retable de la chapelle du Rosaire porte la date de 1777.
Durant le XVIII e et XIX e s. le village fut un centre de commerce et d'industries textiles."

Source : http://pyreneescatalanes.free.fr/Villages/Histoire/LatourDeCarol.php





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